Tes mains sont moites tandis que tu serres le volant, préférant passer ta nervosité sur cet objet au lieu de laisser le tout éclater au grand jour. Ta copine, assise à tes côtés, chantonne une vieille chanson de noël, celle que tu détestes le plus. T’es juste incapable de lui dire d’arrêter, de changer de chanson ou même, de t’aider à penser à autre chose qu’au souper de famille qui approche à grand pas. Vingt-quatre décembre, il ne neige pas à Incheon et t’es heureux comme tout de ce fait. Ou pas, vu que tu aurais pu refuser de prendre la route à cause de cette neige et ainsi, ne pas devoir rencontrer toute sa famille. Tu connais de vue ses parents, tu les as vus quelques fois lorsque tu venais la chercher mais sans plus. Ça sera également une première lors de la rencontre de ses tantes, de ses oncles, grands-parents et cousins, cousines. Les meilleurs amis des parents qui ne décollent pas, qui décident de s’inviter et qui prennent beaucoup trop de place. Même plus que ceux qui sont réellement invités. T’as mis ton plus beau chandail, espérant bien paraître, aussi. - Pourquoi tu serres le volant ainsi? T’as peur? - Elle rigole légèrement, replaçant ses longs cheveux vers l’arrière. Tu lui avais demandé de les laisser comme ça, naturel, lorsqu’elle t’était apparue avec un élastique à cheveux, voulant se faire une petite coiffure de tout les jours. Tu l’aimes avec les cheveux longs, pouvant venir y glisser tes doigts dans tes heures perdues. - Tu sais bien que je déteste les foules. - C’est tout toi ça.. T’es incapable de te mettre dans un groupe, même lorsqu’il était question de ton propre groupe de chanson ou encore, lors des tournages. C’est compliqué, tu paniques, et tu deviens un peu barjot. - Et en plus, y’aura tout le monde.. - C’est ça le problème. Que tu rencontres ses parents, ce n’est pas un problème pour toi, tu dois un jour le faire. Mais le reste de sa famille, tu aurais préféré les rencontrer un à un, dans un restaurant comme simple visiteur ou même: J A M A I S. - Tout le monde est gentil et je t’assure, ils t’adoreront. - Ça, t’es moins certain. T’es quand même une personnalité connue. Un gars qui chante et qui fait des vidéos. T’as tourné dans des dramas, aussi. T’as signé des tonnes d’autographes, t’as mis au monde des personnages que même toi, au départ, tu ne voulais pas interpréter. T’as peur de passer pour l’imbécile de service qui n’est beau que lorsqu’il y a caméra. T’es gêné, peureux ou oh combien perdu, tandis que ta petite amie te caresses lentement la cuisse, espérant te rendre moins nerveux.

Elle est entrée avant toi dans la maison de ses parents, te laissant quelques secondes seul sur le pas de la porte. Elle embrasse sa mère, se fait presque étouffer par son père. Toi, t’es là, encore à l’extérieur, avec deux cadeaux et une bouteille de champagne. Tu ne savais pas quoi emmener, tu ne voulais pas être celui qui emmène une salade de pâtes et comprendre que la majorité de sa famille sont allergiques au gluten. Ça aurait pu.. ça t’aurais rendu mal à l’aise. Tu fais ta grand entrée lentement, saluant ses parents et te présentant par la même occasion. Tu suis ta copine, vous dirigeant ensuite vers le salon. La famille y est présente, et elle est bien nombreuse. Tu reconnais facilement ses grands-parents, mais également sa soeur qui elle, est déjà bien ‘’torchée’’ par l’alcool qu’elle a avalé depuis le début de la matinée. T’as été averti par ta douce, c’est ‘’normal’’ dans sa nature. Tu prends place sur un sofa où se trouve déjà un homme, mais tu préfères tout de même ne pas engager la conversation avec lui. Ta copine fait le tour pour embrasser les gens mais toi, t’as l’impression que tes jambes vont te lâcher. T’as peut-être l’air ridicule ou même prétentieux de ne pas la suivre et faire le tour de sa famille mais tu préfères paraître froid que ridicule, tombant en pleins milieu du salon, tellement que ton coeur bas la chamade.

T'as trouvé une jolie place sur le canapé, ne voulant plus bouger de là. Ton regard se promène sur ta copine, te demandant bien ce qu'elle a pu trouver chez un gars comme toi. T'aurais aimé être quelqu'un de plus engageant, quelqu'un qui pourrait faire les présentations et qui pourrait épater la galerie. Mais à la place, tu passes pour ce type froid qui est meilleur que les autres, qui préfère ne pas se mêler à la famille et qui fera à coup sûr parler de lui dès que tout le monde sera retourner à la maison. Peut-être que si tu ne parles pas, tu ne bouges, les gens pourront t'oublier? Certes, c'est ce que tu souhaites. Tu veux être de ceux que personne ne regarde, de ceux qui restent dans leur coin et qui ne veut surtout pas bouger. Passer inaperçu, se faire oublier. Ce qui, visiblement, n'arrivera pas ce soir. Tu sens quelqu'un s'approcher de toi, t'oses même pas relever la tête, tu préfères faire comme si tout était normal, lorsque tu sens renifler dans ton oreille droite. SI tu ne bouges pas, peut-être que ce vieux pervers te prendra pour mort et décidera d'aller écoeurer la grande tante qui secoue les cadeaux des plus petits sous le sapin? Tu n'aurais tellement pas dû prendre le shampoing de ta bien aimée, tu le savais pourtant.

Un homme vient vous rejoindre, venant probablement ramener son père à la raison, chose qu'il ne fait pas réellement. T'aurais espéré qu'il puisse même prendre place entre vous deux mais ceci sera pour une autre fois. Si prochaine fois il y aura. T'es certain que non, t'es certain que c'est la première et la dernière fois que t'es invité dans le coin. Tu souris à l'inconnu venant parler au vieil homme, avant d'essayer de reprendre la non conversation avec le paysage festif devant toi. T'as même commencé à fixer le sapin et cette tante un peu trop entreprenante avec les cadeaux. Tu penses même qu'elle finira pas en briser le contenu si elle continue à le secouer dans tous les sens de cette manière. Ta copine se retourne, te regarde avec un joli sourire et toi, tu ne fais pas attention à ce que l'homme te racontes. Comme si tout était normal, comme si tu pouvais faire confiance à chaque personne dans cette pièce.  Ton regard s'arrête tout de même vers ta belle-sœur qui elle, décide de se rapprocher sans cesse de toi et de l'homme qui, pour une raison inconnue, l'intéresse beaucoup ce soir. - Tu viens danser, beau gosse? - Elle essaie de le prendre dans ses bras, lui claquant même une fesse au passage. - Allez vient, je dirai rien à ton petit copain. - Elle est saoule, ça se voit. Ça se sent, aussi. Et toi, tu essaies de regarder ailleurs, ne voulant pas te mêler des conversations directement devant toi. Tu grimaces tout de même lorsque tu sens les mains du vieux se diriger vers toi, te poussant légèrement vers le bout du canapé, espérant lui faire comprendre que tu n'es pas attiré par lui. - On pourra s'amuser que tout les deux et puis.. Tu pourras me faire des gosses si tu veux. -

Il est maintenant trop tard pour te pousser, pour disparaître, pour faire ta vie dans une autre belle-famille. Tu aurais aimé pouvoir revenir sur ta décision et refuser tout ce que ta chère et tendre t'avais demandé pour le temps des fêtes. Toi, tout ce que tu veux, c'est la demander en mariage mais tu ne sais pas comment. Parce que tu veux te marier avec la bonne personne et tu sais que ce petit brin de femme est la bonne. Tu le sais depuis la première fois que tu l'as croisé, depuis la première fois que tu lui as parlé. Et tu sais aussi que sa famille à quelques cases en moins. Tu ne dirais pas combien car tu n'es pas quelqu'un de méchant à proprement parler. Tu sais simplement que certaines personnes ne devraient pas se tenir près d'enfants, d'animaux, ni même de quelque chose de dangereux. Tu commences même à te demander si la dinde qui sera servie ce soir risque d'avoir des problèmes, lorsque tu vois une jeune femme s'approcher trop près de toi, bifurquant vers le nouveau venu. Tu grimaces à ses paroles et encore plus lorsque le vieillard commence sa petite approche dans ta direction. Ta copine est un peu trop loin pour pouvoir l'avertir, tu vas devoir beugler si tu veux qu'elle puisse te porter attention. Tu préfères donc grimacer à nouveau aux commentaires que tu entends, surtout lorsque tu comprends qu'il s'agit de sa cousine. Ils agissent tous ainsi, dans la famille? Plusieurs scénarios font maintenant une fête dans ta tête et tu déglutis avec difficulté. Ceci explique cela, selon toi, vue le nombre d'enfants présents qui n'ont pas l'air saint d'esprit. Tu maudis ta copine de t'avoir emmené dans cette famille étrange, surtout qu'elle t'avais bien mentionné qu'il n'y aurait pas beaucoup de monde. Juste la famille très proche. Tiens, avec ça aussi, tu comprends le pourquoi du comment.

Ta bouche s'ouvre pour essayer de te sauver par un quelconque sujet de conversation, lorsque tu sens une main t'attraper et te libérer de ta situation malsaine. T'as presque envie de lui dire que t'es ici pour accompagner ta petite amie et non pour te faire un nouvel ami ou même, te faire agresser par la famille au grand complet, mais dès qu'il parle d'aller fumer une cigarette, tu fermes la bouche. T'es en accord avec son choix. Tu ne fumes pas, mais tu iras bien prendre un peu d'air pour te changer les idées. Et même pour te faire oublier pendant un certain temps. Devrais-tu avertir ta copine de ton départ? Oui, probablement mais ton sauveur est d'un tout autre avis et toi, tu ne fais que le suivre en silence, espérant te faire oublier par les deux complotistes de la boisson. Les deux mêmes qui se regardent avec des cœurs dans les yeux. Les deux mêmes qui te font, pour la millième fois depuis ton arrivé ici, grimacer. Tu devras avoir une bonne conversation avec ta copine, espérant qu'elle ne t'apprenne pas que son père est son cousin, ainsi que l'oncle de sa mère.

Te voilà à l'extérieur, et tu tournes sans cesse la tête tout autour de toi, espérant être enfin seul. Tu n'aimes pas les foules, pas les dîners d'affaires et encore moins les fêtes de fin d'année. Sans cesse, quelque chose ne tourne pas rond dans ce genre de situation et encore ce soir, tu y vois une pointe de problème se glisser vers toi. Gênant.. À ce mot, tu te tournes vers ton sauveur, avant de te mettre à soutire. Un sourire en coin. Un sourire qui ne se veut pas réellement accueillant mais tout de même assez.. Calme? - Tout dépend qui est ta cousine.. Si tu parles de la folle dingue de tout à l'heure, je te confirme que ce n'est pas le cas. - T'espères vraiment qu'il ne puisse pas t'imaginer avec l'autre folle obsédée. Déjà que tu n'es pas à l'aise ici, tu te vois très mal devoir accepter ce genre de discussion. Surtout avec un mec que tu ne connais pas. - Je pensais que t'étais ici pour fumer.. - Lui fais-tu remarquer, avant de t'approcher de la rambarde du balcon. Tu as seulement vraiment peur qu'il puisse te prendre pour la douce moitié de l'obsédée alors tout est bon pour changer de discussion.

Ta gêne te fais paraître pour quelqu'un d'extrêmement hautain et ça t'énerves au plus haut point. Pour quel genre de type passe tu devant toute la famille de ta copine? Et pourquoi ne va avoir pu rencontrer ses parents calmement dans le confort de leur foyer mais devant un repas fait maison et une bonne bouteille de vin? Une bouteille que tu aurais toi-même apporté, espérant faire bonne figure devant tes beaux-parents. Mais au lieu de ça, tu as gardé ton cadeau dans la poche de ton manteau, n'osant pas l'ajouter aux boites énormes sous le sapin. Et puis, tu n'as pas apporté quelque chose pour chaque personne présente et tu ignores si ces dernières pensent que oui. T'es quelqu'un de connu, quelqu'un qui gagne bien sa vie. Ça te mets dans tout tes états, pensant que certaines personnes ici présentes peuvent penser que tu as quelque chose dans tes poches pour leurs faire plaisir. Ce n'est peut-être pas le cas, mais tout de même, tu y penses légèrement. Surtout lorsque tu commences à te faire coller par un homme plus vieux et que tu vois que si tu tournes la tête, tu ne seras guère mieux niveau vision. Ça te mets dans tout tes états et tu ne ronchonnes pas lorsque quelqu'un te tires vers le balcon pour aller fumer. T'as besoin de prendre l'air toi aussi et surtout, arriver à te calmer. Jamais tu n'aurais levé le ton sur l'homme qui était assis à tes côtés, mais tu aurais été largement traumatisé lorsque tu serais retourné chez toi.

Ta voix se fait bien portante lorsque le jeune homme te parle, espérant te faire bien comprendre sur le fait que tu es nullement l'amoureux de la perverse. De toute manière, tu ne pourrais t'imaginer avec une femme ainsi. T'aimes les femmes simple, celles avec une tête sur les épaules et un joli sourire sur les lèvres. Et si en plus, elle adore la musique, elle possède toutes les chances. Et l'autre.. Tu n'oses point lui mettre des adjectifs devant elle. Tu ne l'a connait pas et à vrai dire, tu n'as pas l'intention de la connaître non plus. Tu n'aimes pas ce genre de fille à vouloir avoir toute l'attention. Même si tu es connu à travers toute la Corée et que tu dois décliner des centaines d'autographes par semaine, tu n'es pas une grosse tête qui a besoin d'attention. Tu te vois donc mal avoir ce genre de femme à ton bras. Vous voilà maintenant au balcon et ton regard s'éternise peut-être un peu trop sur ton sauveur. Tu essaies de comprendre toutes les raisons qui l'ont poussé à te sauver la mise et tu ignores si vraiment, tu as envie de le savoir. Peut-être est-il pire que le vieil homme pervers du canapé? Ils n'ont pas l'air très brillant dans cette famille et soudainement, tu commences à avoir peur pour ta copine. T'es quand même heureux d'apprendre qu'elle est une des seules avec une tête sur les épaules mais tout de même, tu ne sais pas si tu devrais croire cet homme ou non. Peut-être est-il un dangereux criminel voulant seulement avoir quelques wons pour ta tête? Tu l'imagines bien en journaliste voulant faire scandale avec toi, avoir une interview et ensuite, tout balancer à Dispatch. Si le cas, tu auras tout vu.

Il te pointe ensuite une autre femme et tu déglutis sans même un once de discrétion. Elle est bien jolie mais t'as pas envie de passer pour un type que tu n'es pas. - Ah non je suis avec elle.. - Et tu pointes ta copine du bout du doigt, espérant qu'il puisse avoir compris. Même si ça te fais mal de savoir que ce n'est pas la plus saine d'esprit dans la famille, tu n'as pas honte de la pointer, lui faisant comprendre que tu es avec la jolie asiatique teint en blonde. Tu adores cette couleur, tu trouves que ça ressort son teint. - Je ne fumes pas non plus.. - Lui mentionnes-tu doucement, commençant à te poser de sérieuses questions à son sujet. T'as déjà fumé, il y a un certain temps, lorsque tu étais vraiment plus jeune mais dès que ta voix à commencer à se faire entendre à la radio, tu as arrêté d'un seul coup, ne voulant pas nuire à ta carrière. - Alors.. - C'est tout ce que tu trouves à lui dire tandis que tu te tournes à nouveau vers lui, ta main droite s'accrochant comme tu peux à la rambade du balcon. Vous n'êtes pas en hauteur alors si ta vie est en danger, tu pourras sans grand mal sauter et te sauver par derrière. Un petit bois s'y trouve et il sera simple pour toi de te cacher.

Une sombre grimace ce peigne sur ton visage l'espace d'un instant, lorsque tu comprends que la femme cinglée est mariée. Surement un paris, tu ne peux qu'imaginer. Le contraire te sembles improbable. Mais au fond, qui es-tu pour réellement dénigrer quelqu'un que tu ne connais pas? Toi-même, tu reçois trop de commentaires négatifs sur ta manière d'être, sur ta manière de te tenir devant les caméras. Pas assez souriant, trop souriant. Ta voix trop claire ou pas assez claire. Ton style vestimentaire scruté à la loupe et inutile pour toi d'aller dans un concert quelconque. T'as même eu une difficulté atroce pour aller à une fête foraine, il y a quelques semaines. Les caméras te suivant dès que tu peux mettre le pied dehors. De plus, tu n'es pas le chanteur le plus connu, issu d'un groupe de musique qui essaie toujours de se faire connaître d'avantage. Tu as tourné dans quelques publicités, marqué ta voix lors de la sortie d'un dessin animé populaire et montré ton joli minois à la télévision du coin. Mais même si tu n'es pas l'acteur de l'année ou celui qui portera le prochain trophée à bouts de bras, tu sens les complications arriver lorsqu'il est question de ton métier et de sortie. T'as une copine depuis quelques temps, une femme merveilleuse mais la population n'est pas tout à fait prêt à l'entendre. Quelques personnes le savent, comme sa famille et la tienne, d'où le pourquoi que tu te retrouves ici aujourd'hui. Mais le reste de la population est sous silence, tu ne veux pas lui causer de problèmes. Pas à elle, pas tout de suite. - Je ne te crois pas. - Finis-tu par laisser tomber, espérant que ton nouvel ami puisse te dire qu'il te ment. Comment une femme comme elle peut avoir un mari et que ce dernier puisse se retrouver parmi.. - Elle est avec l'homme qui me faisait des avances, c'est ça? - Tu ignores s'ils ont une quelconque parenté et au final, tu ne veux même pas le savoir. T'as l'impression d'être arrivé en enfer, toi aimant la vie pas trop compliqué. Ta famille est tout au plus normal et même que c'est toi, la complication dans cette partie de ta vie. Tu ne fais pas d'excès, tu es toujours à ton affaire. En sommes, ta famille est plate comparée à ce qui ce passe chez les autres.

D'une manière un peu indirecte, il te démontre qu'il te connaît. Ou du moins, en apparence. Il sait que tu es venu ici avec elle, sa meilleure amie. Pendant un temps, tu fronces les sourcils, étant certain qu'il ne s'agissait que de la famille proche. Alors comme ça, ta douce avait ramené un ami et ne t'en avais pas parlé. Et lui, comme si tout était normal, te mentionnes qui il est. Tu fronces les sourcils à nouveau, voyant ici un peu de danger. C'est comme ça dans les comédies romantiques que tu tournes, il y a toujours le meilleur ami qui est là pour causer des problèmes et lorsque l'acteur principal s'en attend le moins, fonce vers sa proie. La proie étant ta petite amie. - Tu dois le savoir, puisque tu viens de me dire que tu savais que j'existais. - Tu poses un regard sur lui, avant de soupirer d'agacement. Tu ne veux pas causer de problèmes et encore moins envers une amitié que tu ne connais pas encore, mais c'est plus fort que toi. - Sache qu'elle ne m'a jamais parlé de toi. - Tu préfères le spécifier, comme si tu étais un homme voulant protéger ce qui lui appartient. Et c'est réellement le cas. Tu ne veux pas partager et tu ne comprendras jamais ceux qui le font. T'es amoureux fou d'elle, pas question de laisser quelqu'un trop s'approcher. Si tu devras faire tes marques pour qu'il laisse tomber, tu le feras aussi. Tout pour elle, tout pour la protéger. Ta copine vous envoie la main et tu ne fais que répondre à son appel, sourire en coin. Jamais tu n'aurais pu penser être pris dans ce genre d'étau. Mais dès qu'elle reporte son attention sur autre chose, ton bras revient près de ton corps, ton sourire s'effaçant en vitesse. - Des moutons noirs, il y en a continuellement partout. Ils prennent la place d'amis dans un famille, s'unis au maillon fort de cette dernière et essaie de détruire tout ce qu'elle contient. - Tu arques un petit rictus tandis que tu poses gentiment tes yeux sur ton nouvel ami. - Mais ne t'inquiètes pas, je ne suis pas dupe, je suis bien capable de comprendre qui est déguisé en mouton. -